Il peut être difficile de se constituer une épargne – en effet, ce ne sont pas les occasions de dépenser qui manquent. Toutefois, la satisfaction que vous procurera la croissance de votre épargne durera plus longtemps que le plaisir associé à votre dernier achat en ligne.
Pour maximiser votre épargne, vous pouvez ajouter à votre régime enregistré d’épargne-retraite (REER), compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou compte d’épargne à intérêt élevé des certificats de placement garanti (CPG), fonds communs, fonds distincts, actions et obligations. Vous devez être âgé de 16 ans et plus (18 ans et plus au Québec) pour cotiser à votre REER au moyen de fonds distincts.
Voici quelques options possibles vous permettant de tirer le meilleur parti de vos cotisations.
Payez-vous d’abord en cotisant à l’aide d’un programme de prélèvement automatique sur le compte
Un programme de prélèvement automatique sur le compte (PAC) vous permet de cotiser à vos placements de façon régulière et automatique. Il s’agit donc de « vous payer d’abord » en traitant l’épargne régulière comme s’il s’agissait d’un paiement récurrent. Cette stratégie est plus efficace, car la fréquence accrue des cotisations vous permet de bénéficier de l’effet des achats périodiques à somme fixe.
Les achats périodiques par sommes fixes consistent à investir de petites sommes à intervalles réguliers plutôt qu’une somme importante d’un seul coup. Vous avez ainsi la possibilité d’acquérir des titres en plus grand nombre lorsque les cours sont faibles, et en moins grand nombre lorsqu’ils sont élevés, vous évitant ainsi d’investir massivement en plein marché haussier.
Discutez avec votre conseiller de la possibilité de vous prévaloir d’une option permettant l’augmentation graduelle de votre cotisation. C’est comme si vous consentiez une augmentation annuelle à vos placements, ce qui peut faire une grande différence pour la croissance de votre épargne avec le temps.
Rattrapez vos droits inutilisés de cotisation à un REER à l’aide d’un prêt REER
Un prêt REER peut accélérer la croissance de votre épargne en vous permettant de rattraper vos cotisations inutilisées à un REER. En recourant à un tel prêt à cette fin, vous donnez à vos placements le plus de temps possible pour leur croissance. Cela vous aide maintenant et plus tard pour les raisons suivantes :
- Accès plus rapide à davantage d’argent pour accroître le montant de votre placement.
- Possibilité de constitution d’un coussin plus important avec le temps.
- Réduction de l’impôt à payer de l’année en cours par la voie d’une déduction sur le revenu équivalant au montant de votre cotisation REER permise.
Le recours à un emprunt pour cotiser à votre REER n’est pas nécessairement coûteux, car vous pouvez rembourser votre prêt au moins en partie à l’aide de votre remboursement d’impôt. Vous tirez ainsi profit de l’avantage fiscal dès le départ.
Malgré ces avantages, le prêt REER ne convient pas à tout le monde. Même s’il y a de nombreux avantages potentiels à emprunter pour investir (le fait d’investir une somme forfaitaire initiale offre un plus grand potentiel de croissance composée que de souscrire périodiquement des placements de valeur inférieure), il y a également des risques potentiels liés à l’effet de levier (une volatilité des marchés peut donner lieu à de faibles rendements et il est possible que le montant exigible sur le prêt soit supérieur à la valeur des placements).
Les sommes tirées d’un prêt REER ne peuvent être affectées à des cotisations à un CELI.
Cotisez à un REER de conjoint
Dans le cas d’un REER de conjoint, c’est celui des deux conjoints dont le revenu est le plus élevé qui verse les cotisations et demande les déductions fiscales : toutefois, l’autre conjoint est propriétaire du régime et des sommes d’argent qui s’y trouvent. Le REER de conjoint sert généralement à répartir le revenu lors de la retraite et ainsi à réduire le taux d’imposition familial global.
Ce type de régime peut être avantageux si l’un des conjoints a un revenu nettement plus élevé que l’autre. Les cotisations versées par le conjoint dont le revenu est le plus élevé réduiront ses droits de cotisation REER annuels, sans toutefois avoir d’incidence sur le montant que le conjoint à revenu plus faible peut cotiser à son REER.
Si des retraits sont effectués dans les 3 ans de la cotisation au REER de conjoint, ceux-ci seront imposés en totalité ou en partie à titre de revenu entre les mains du conjoint qui a versé la cotisation.
Connaissez votre plafond de cotisation au REER et la date limite
Pour tirer le maximum de vos cotisations au REER, vous devez connaître votre plafond de cotisation et la date limite pour y cotiser.
Les cotisations de contrepartie au REER
De nombreux employeurs offrent un REER dans lequel vous pouvez verser des cotisations au moyen de retenues salariales.
Vous paierez probablement des frais de gestion inférieurs à ceux d’un REER individuel et vous profiterez des cotisations de contrepartie de l’employeur. Dans ce cas, l’employeur verse un montant équivalent à votre cotisation, jusqu’à concurrence d’un certain montant ou d’un certain pourcentage de votre salaire. C’est un moyen facile de bonifier votre épargne-retraite avec l’aide de votre employeur.
Les stratégies de placement et de cotisation à un REER
Il existe plus d’une façon de cotiser à un REER. Envisager différentes stratégies peut vous aider à accélérer la croissance de votre épargne-retraite.