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La Great-West, compagnie d’assurance-vie, la London Life, Compagnie d’Assurance-Vie et La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie forment désormais une seule et même compagnie : La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie. Découvrez la nouvelle Canada Vie

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Bienvenue à la Canada Vie! La Financière Liberté 55 est une division de La Compagnie d'Assurance du Canada sur la Vie, et les renseignements que vous avez demandés peuvent être consultés ici.

L’aversion aux pertes et l’art d’investir en contexte de volatilité des marchés

Points à retenir

  • L’aversion aux pertes est une notion psychologique qui permet d’expliquer pourquoi il est plus douloureux de perdre de l’argent que d’en gagner.
  • Elle permet d’expliquer pourquoi certaines personnes peuvent prendre des décisions financières irrationnelles.
  • Il existe des raisons psychologiques pour lesquelles les gens ont une aversion aux pertes.
  • Il existe des stratégies pour composer avec l’aversion aux pertes.

Qu’est-ce que l’aversion aux pertes?

L’aversion aux pertes est une forme de biais cognitif qui se traduit par une tendance à des actions irrationnelles en raison d’une incapacité à traiter l’information de manière objective. Elle se manifeste surtout lors de la prise de décisions financières et permet d’expliquer pourquoi certains investisseurs mettent plus d’efforts à éviter les pertes qu’à réaliser des gains, au point où certains d’entre eux n’investissent pas du tout.

Selon MasterClass, (en anglais seulement) l’expression « aversion aux pertes » est apparue pour la première fois en 1979 dans un article de recherche en psychologie rédigé par Daniel Kahneman et Amos Tversky. Les travaux ultérieurs de Daniel Kahneman sur le comportement économique lui ont valu le prix Nobel en 2002.

Voici quelques exemples d’aversion aux pertes :

  • Refuser de vendre votre maison à un prix inférieur à celui que vous l’avez payée
  • Ne pas vendre un placement à un prix inférieur à celui auquel vous l’avez acheté parce que vous ne voulez pas perdre d’argent
  • Vendre un placement à un moment où il vaut plus que ce qu’il valait au moment où vous l’avez acheté, simplement pour en retirer un profit

La psychologie de l’aversion aux pertes

Selon The Decision Lab, (en anglais seulement) trois aspects de ce qui nous constitue peuvent être à l’origine de l’aversion aux pertes :

  • Le fonctionnement de notre cerveau – Notre cerveau et notre corps sont programmés pour craindre les pertes davantage que pour rechercher des gains.
  • Des facteurs socio-économiques – Les personnes puissantes et fortunées ont moins d’aversion aux pertes parce que leur statut, leur réseau et leur richesse leur permettent d’être en meilleure position pour gérer les pertes si elles surviennent.
  • La culture – Les personnes provenant de pays africains ont le moins d’aversion aux pertes parce que leur culture est plus collective et qu’elles peuvent se tourner vers des relations sociales étroites avec leurs amis, leur famille et leur collectivité. Les personnes originaires de pays d’Europe de l’Est ont souvent une plus grande aversion aux pertes parce que leur culture est plus individualiste, accorde moins d’importance aux relations étroites et ne dispose pas du même filet de sécurité sociale.

Comment composer avec l’aversion aux pertes

Il existe plusieurs stratégies pour faire face à l’aversion aux pertes :

Et maintenant?

Maintenant que vous en savez plus sur l’aversion aux pertes, vous pouvez choisir de rencontrer un conseiller ou, si vous bénéficiez de garanties en milieu de travail auprès de la Canada Vie, de communiquer avec un consultant, Santé et Gestion du patrimoine pour :

  • Comprendre votre tolérance au risque.
  • Déterminer vos objectifs de placement et élaborer un programme de placement.
  • Examiner des options de placement gérées en fonction du risque.

Les renseignements fournis sont de nature générale et ne devraient pas remplacer les conseils qu’il convient d’obtenir lorsqu’une situation précise est examinée. Pour des questions particulières, vous devriez consulter un juriste, un comptable, un fiscaliste ou tout autre conseiller professionnel approprié.

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