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La Great-West, compagnie d’assurance-vie, la London Life, Compagnie d’Assurance-Vie et La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie forment désormais une seule et même compagnie : La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie. Découvrez la nouvelle Canada Vie

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Bienvenue à la Canada Vie! La Financière Liberté 55 est une division de La Compagnie d'Assurance du Canada sur la Vie, et les renseignements que vous avez demandés peuvent être consultés ici.

Damian Warner, champion olympique et médaillé aux Championnats du monde, s’entretient avec la Canada Vie au sujet de la gestion de l’argent et d’une jeune famille, de l’exploration d’occasions d’affaires au-delà du sport, de ses réflexions sur la retraite et du fait de demeurer le meilleur athlète du monde.

Comment le meilleur athlète du monde surpasse-t-il ses exploits?

C’est une question à laquelle réfléchit Damian Warner, décathlonien canadien ayant remporté des médailles à tous les niveaux sur la scène mondiale, en prévision des compétitions d’été de cette année.

Damian Warner a remporté l’or, une réalisation qu’il admet être difficile à battre. Comme il le souligne : « Je peux gagner une autre médaille d’or, mais je ne sais pas si je ressentirai la même chose que pour la première, vous comprenez? Cela dit, je crois que gagner une autre fois serait vraiment formidable. C’est mon nouvel objectif, que j’ai fixé pour moi-même... Je vais me pousser un peu plus et voir si je peux faire quelque chose d’aussi merveilleux, sinon encore plus merveilleux. Qui sait? »

Le processus qui consiste à s’asseoir avec son équipe, à dresser un nouveau plan et à revoir ses objectifs est une grande priorité pour Damian Warner, et ces objectifs vont au-delà de sa vie d’athlète. Il explique comment rester agile lorsqu’il s’agit d’établir des objectifs l’aide à tout faire, de son jeu mental à la planification financière de l’avenir de sa famille.

Se concentrer sur l’avenir

Bien que la priorité immédiate de Damian Warner soit peut-être une compétition à venir, cela ne l’empêche pas de penser à la vie au-delà du sport. Sa partenaire Jennifer Cotten, une coureuse de haies accomplie qui a raté de justesse une qualification pour les Jeux olympiques de Rio, a pris sa retraite de l’athlétisme en 2016.

Sa retraite leur a donné un aperçu de première main de l’importance pour les athlètes de planifier leur vie au-delà de la compétition.

« Prendre sa retraite est vraiment l’une des choses les plus difficiles pour les athlètes dans n’importe quel sport », explique-t-il. « Je me suis penché sur la question récemment, car je suis allé à un événement et je me suis assis à côté de Joe Carter et de l’agent des Blue Jays, et ils parlaient de la rente de retraite que les joueurs reçoivent.

Elle est d’environ 185 000 $ par année après impôts, c’est l’une des meilleurs de toutes les ligues sportives. Mais je crois qu’il faut jouer pendant cinq ans pour obtenir cette rente de retraite. Je me suis alors demandé comment c’était dans d’autres ligues comme la NBA et la NFL.

J’ai fait des recherches et découvert que la période est de cinq ans dans toutes les ligues. Par contre, la durée moyenne de la carrière d’un joueur de la NFL est de trois ans et demi, de sorte que la plupart de ces athlètes sont actifs et endommagent leur corps à un point tel qu’ils n’obtiennent même pas la rente quand ils partent à la retraite. »

Il s’agit là d’une préoccupation que Warner tente d’éviter en explorant des occasions qui vont au-delà de l’athlétisme, par exemple en devenant propriétaire d’entreprise.

Damian Warner s’est vu offrir l’occasion de devenir partenaire pour participer aux efforts de réouverture d’un centre d’entraînement local. Comme beaucoup d’autres, ce centre avait fermé ses portes en raison de la pandémie après avoir été un pilier de la collectivité pendant plus de 20 ans.

« Une occasion comme celle-là s’accompagne de beaucoup de responsabilités, mais j’en suis venu à comprendre que ce serait une belle occasion », signale-t-il. Au début de 2023, le Damian Warner Fitness Centre a ouvert deux succursales, fortes d’un grand nombre d’employés qui avaient été mis à pied en raison de la fermeture causée par la COVID-19.

« Tout se passe vraiment bien jusqu’à présent, c’est merveilleux de voir les personnes qui s’inscrivent au centre d’entraînement et d’entendre les commentaires que nous avons reçus. D’une certaine manière, ça va de pair avec ce que je fais : je consacre ma vie à la mise en forme, à l’entraînement, à l’activité physique et au simple fait d’être une meilleure version de soi-même. »

Un effort soutenu pour viser l’excellence

Les centres d’entraînement peuvent faire partie de son programme financier pour la vie après la compétition, mais il y a de nombreux éléments à considérer avant qu’il accroche ses crampons.

Il y a d’abord la défense de sa médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris en 2024, puis un retour à Tokyo en 2025 pour les Championnats du monde d’athlétisme.

En plus de l’entraînement en vue de ces événements, les déplacements associés à la participation à ces compétitions font partie de la vie de sa famille, comme le sont les coûts connexes.

« En tant qu’athlète, j’ai eu la chance de pouvoir me rendre dans tant de pays différents et de vivre des expériences formidables. Mais ces expériences coûtent de l’argent. C’est le combat entre épargner de l’argent et vivre ces expériences de vie, car au bout du compte, la vie est relativement courte. Voulez-vous attendre d’être beaucoup plus vieux pour vivre ces expériences ou voulez-vous essayer de les vivre le plus possible maintenant? »

Comme tant de Canadiens, Damian Warner travaille aussi fort pour trouver un équilibre entre vivre des expériences comme les voyages et travailler à l’atteinte d’objectifs financiers importants.

« Je pense qu’une fois que vous avez un enfant, [établir ces objectifs] se fait naturellement, ou du moins pour moi, c’est ce qui est arrivé. Vous vous demandez comment il faut commencer à épargner pour ses études ou pour certains de ces voyages qui vont avoir lieu.

Nous voulons acheter une maison bientôt. Il faut tenir compte de la mise de fonds. Comment épargne-t-on afin de l’avoir? Quelle fourchette de prix est-ce qu’on envisage? L’achat d’une maison n’est pas une petite dépense. Vous voulez vous assurer que si vous prenez toutes ces mesures, vous le faites de manière responsable. »

Créer un réseau de soutien

Être responsable et subvenir aux besoins de sa famille est particulièrement important pour Damian Warner, qui a grandi dans ce qu’il décrit comme un ménage défavorisé.

« Ma mère occupait deux emplois pour nous soutenir, moi, mon frère et ma sœur. J’ai grandi dans une région à faible revenu où tout le monde autour de moi se trouvait essentiellement dans la même situation, où un chef de famille monoparentale avait deux emplois pour subvenir aux besoins de sa famille. »

D’anciens enseignants du secondaire ont mentionné que Damian Warner était un enfant timide au taux d’assiduité médiocre. En 11e année, on l’a convaincu de se joindre à l’équipe de basketball de l’école secondaire Montcalm. Cette décision l’a mis en contact avec l’enseignant et entraîneur Gar Leyshon.

Les deux sont passés du basketball à l’athlétisme, malgré le fait que ni l’athlète ni l’entraîneur n’en savaient beaucoup sur l’une ou l’autre des deux disciplines sportives. Le talent brut était toutefois évident, et Gar Leyshon (qui est toujours l’entraîneur-chef de Damian Warner) a commencé à appeler des entraîneurs d’autres disciplines pour faire croître son équipe d’entraînement.

Damian Warner a connu du succès au début de sa carrière, se classant au deuxième rang dans sa première compétition majeure – les championnats canadiens – quand il n’avait que 20 ans. Malgré ce succès, il est devenu évident que même gagner ne serait pas suffisant pour garantir la stabilité financière.

Faire face aux obstacles de la vie

« L’athlétisme avait ces horribles antécédents, du moins ici au Canada, mais peut-être même dans le monde entier, de sous-financement », dit-il. « Je crois qu’au fil du temps, les gens en sont venus à l’accepter. Les gens s’impliquent dans l’athlétisme parce qu’ils aiment ça et veulent voir à quel point ils peuvent devenir bons, mais ils ne sont pas rémunérés pour leurs efforts. »

L’athlétisme est un sport amateur au Canada, ce qui signifie que les athlètes ne sont pas rémunérés par des ligues professionnelles. En gardant ce fait à l’esprit, Damian Warner s’est fait un devoir d’être « créatif » lorsqu’il s’agit de monétiser son succès afin de continuer à participer aux compétitions tout en subvenant aux besoins de sa famille.

« Parfois, vous devez trouver de l’argent : vous devez vous adresser à des entreprises pour leur expliquer ce qu’elles retireraient d’un investissement en vous et leur demander de vous aider financièrement afin que vous puissiez leur offrir certains avantages aussi », signale-t-il.

« J’ai l’impression que pendant longtemps, les adeptes de l’athlétisme au Canada n’avaient pas cette relation avec l’argent. Tout se résumait strictement à ce que vous faisiez sur la piste. Ce qui était accepté, c’est qu’une fois que le temps passé sur la piste serait révolu, une fois que j’aurais 30 ans, je commencerais alors ma vie et ensuite je me soucierais d’argent.

C’est pourquoi je travaille avec mon personnel de soutien et mes entraîneurs depuis très longtemps. Ils pensent la même chose que moi : je peux me préparer d’une manière que lorsque je ne ferai plus d’athlétisme, il y aura de l’argent dans mon compte bancaire. Et que cela me permettra de prendre soin de mes enfants. »

Bon nombre des membres de l’équipe unie de Damian Warner le côtoient depuis l’école secondaire. La différence par rapport à cette époque est la présence d’une structure mieux définie sur la répartition des responsabilités de gestion. Une personne gère ses placements et une autre gère sa fiducie au profit d’un athlète, tandis que des agents se concentrent sur les ententes de marque et les négociations. « Cela me facilite la vie, de sorte que lorsque je suis sur la piste, je peux y concentrer toutes mes énergies. »

Gérer le bien-être financier, physique et mental

Damian Warner se décrit comme étant responsable avec ses revenus. « Avoir de l’argent a toujours été un objectif à long terme pour moi, mais ce n’était pas nécessairement un facteur de motivation. J’ai toujours été quelqu’un qui économise son argent, qui n’aime pas trop dépenser et qui planifie beaucoup pour l’avenir. Ce que je fais en ce moment, je ne le ferais pas si je n’étais pas en mesure d’épargner pour pouvoir subvenir aux besoins de Theo et de Jen ainsi qu’aux miens le jour où je ferai autre chose, parce que je crois que ce serait irresponsable. »

En plus de prendre soin de l’avenir financier de sa famille, Damian Warner accorde également la priorité à son bien-être mental. Se décrivant comme une personne « naturellement calme », il a collaboré avec ses entraîneurs pour accepter une plus grande partie des sentiments qui découlent à la fois de la victoire et de la défaite.

« J’ai appris très tôt que lorsque je participais à des compétitions, j’étais parfois trop calme », dit-il. « Même si quelque chose allait vraiment bien, j’étais tout simplement calme. Et si quelque chose allait mal, j’étais calme.

Je crois que cela peut bien se passer et qu’il est important d’être calme lorsqu’il le faut. Mais je crois aussi que si vous faites un bon coup à une compétition, dites-vous que vous avez fait un bon coup! Et si vous avez mal fait, donnez des coups de pied dans quelques objets et soyez contrarié. Vous comprenez?

Laisser ces émotions ressortir pendant un décathlon m’a permis d’être un peu plus libre et pas nécessairement trop dans ma tête. Me permettre d’être un être humain, c’est important.

La façon dont je vois le décathlon en particulier est qu’il ne serait pas logique pour moi de me rendre à la piste tous les jours, de travailler aussi fort que je le fais et de demander à tous ces gens autour de moi d’investir autant de temps et d’énergie si nous n’allons pas nous en soucier. Je crois qu’il est important de profiter de tout. Profitez-en. »