Par Canada Vie | 1 décembre 2021
[Transcript] Frontière de la finance (Frontier of Finance) – Épisode 5
Se défendre contre les fluctuations extrêmes du marché, avec la Canada Vie
James Rockwood [00:00:01] Vous écoutez la Frontière de la finance, le balado qui couvre les nouveaux fonds les plus populaires et les événements marquants des fonds de renom au Canada. À la frontière, nous allons directement à la source pour mener des entrevues avec les gestionnaires de portefeuille, les dirigeants et les chefs des ventes des plus grandes sociétés de gestion d’actifs. Restez au fait des dernières innovations, réagissez aux tendances du marché et prenez de meilleures décisions de placement pour vos clients. Je suis votre hôte, James Rockwood, et je vous souhaite la bienvenue à la Frontière de la finance. Cette génération d’investisseurs sait qu’elle doit s’attendre à ce que les marchés soient volatils. La Grande Récession et la pandémie de COVID 19 sont deux événements générationnels qui se sont produits au cours des 15 dernières années. Bien que la volatilité soit inévitable, les gens détestent perdre de l’argent. Et en période de volatilité, faire des choix irréfléchis sur ses placements peut faire dérailler les plans de gestion de patrimoine. Dans l’épisode d’aujourd’hui, nous examinons des stratégies à long terme qui aident à se défendre contre les fluctuations extrêmes du marché. Je suis accompagné de Ian Filderman, vice-président, Développement des produits, Solutions de gestion du patrimoine à la Canada Vie. Ian a une feuille de route impressionnante pour ce qui est de préparer les gestionnaires de patrimoine à réussir à l’échelle mondiale. Il a occupé des postes de direction au sein de plusieurs des plus grandes banques et sociétés d’assurance au Canada, dont RBC, Manuvie et la Banque Scotia. Ian, merci d’avoir pris le temps de vous joindre à nous aujourd’hui à la frontière.
Ian Filderman [00:01:29] Je suis ravi d’être ici.
James Rockwood [00:01:33] Je dirais que ce n’est pas une révélation que de dire que les marchés deviennent de plus en plus volatils. Quelles tendances observez-vous en réaction à cette volatilité accrue?
Ian Filderman [00:01:44] Oui, c’est une période fascinante pour les investisseurs ou les conseillers, compte tenu de tous les changements dans le marché : la volatilité quotidienne, les actions-mèmes, le bitcoin et toutes sortes de choses qui entraînent une volatilité incroyable. Sans parler de la volatilité normale ou parfois accrue qui peut accompagner les marchés des actions et des titres à revenu fixe plus traditionnellement. Vous savez, cela présente un défi. Si le rôle clé d’un conseiller, à bien des égards, est vraiment d’aider à comprendre les besoins de son client, c’est-à-dire ses buts, ses objectifs, sa tolérance au risque, son besoin de revenu et bien d’autres facteurs, puis de lier le tout, c’est d’autant plus difficile dans un environnement comme celui-ci. Et vous savez, l’une des tendances que nous observons est le développement de solutions qui sont, faute d’une meilleure expression, axées sur les résultats. Nous commençons donc à constater un éloignement d’une approche visant simplement à trouver une stratégie de placement, un fonds ou un FNB qui donnera de bons résultats ou qui dépassera son indice de référence, pour aller vers la recherche de solutions conçues et adaptées pour résoudre des problèmes de placement particuliers pour les clients et les conseillers avec lesquels ils travaillent.
James Rockwood [00:03:03] J’aimerais savoir comment cette volatilité accrue touche les Canadiens qui sont, disons, sur le point de prendre leur retraite et pour qui la marge d’erreur est peut-être plus petite, la sensibilité à certains rendements est plus forte et pour qui le temps joue moins en leur faveur. Il y a donc moins de temps, par exemple, pour compenser une baisse ou une perte sur un marché avant d’avoir besoin d’argent.
Ian Filderman [00:03:29] Pendant la phase d’accumulation, et pour les conseillers qui ont des clients dans cette phase, le temps est vraiment un allié. Plus vous investissez longtemps, plus vous pouvez résister à cette volatilité. Et franchement, grâce à des techniques que la plupart des conseillers connaissent et que plusieurs d’entre eux tentent certainement de mettre en place avec des clients, comme les achats périodiques par sommes fixes, vous pouvez faire jouer cette volatilité en votre faveur en achetant plus d’unités dans un fonds lorsque les prix sont plus bas, en acheter moins lorsque les prix sont plus élevés et en faire une moyenne au fil du temps. La volatilité devient alors avantageuse. Vous avez tout à fait raison de dire qu’à l’approche de la retraite, certains de ces éléments commencent à changer. Et vous savez, une partie de cela est psychologique et touche tout le monde, mais c’est particulièrement le cas à l’approche de la retraite. Nous savons que les investisseurs ressentent les effets des pertes de façon beaucoup plus importante que les effets de gains équivalents. En termes savants, c’est ce qu’on appelle l’aversion aux pertes. C’est quelque chose qui peut affecter le comportement de beaucoup d’investisseurs. De nombreux conseillers travaillant avec eux passent certainement beaucoup de temps à parler de ce concept et des signaux affectifs liés à la volatilité du marché, et à les aider à éviter la tentation d’acheter à prix fort et de vendre à bas prix, plutôt que de faire ce qui, nous le savons, fonctionne vraiment au fil du temps : acheter à bas prix et vendre à haut prix. L’autre aspect, cependant, c’est qu’à mesure que vous approchez de la retraite, et particulièrement lorsque vous commencez à puiser dans votre capital au début de votre retraite, vous vous retrouvez avec ce qu’on appelle le risque lié à la séquence des rendements. C’est un tout nouveau risque dont personne ne parle vraiment au cours de la phase d’accumulation. Le risque lié à la séquence des rendements survient lorsqu’un épisode particulier de volatilité touche votre portefeuille. Lorsque cela se produit tôt dans la période de retraite, il peut y avoir une incidence démesurée. De plus, cette volatilité et ce risque lié à la séquence des rendements peuvent aussi vous toucher à mesure que vous faites des retraits de votre portefeuille. Ainsi, alors que pendant la phase d’accumulation, vous mettez régulièrement de l’argent de côté, et comme nous en parlions il y a un instant, vous achetez plus d’unités lorsque les prix sont bas et moins d’unités lorsque les prix sont élevés, c’est un peu l’effet contraire lorsque vous effectuez des retraits. Tout cela témoigne d’un besoin accru de mettre l’accent sur la gestion et le contrôle de la volatilité. Le risque et le rendement sont les deux côtés de la même médaille. Et malheureusement, il y a nécessairement un certain risque associé à cela. La question que beaucoup d’entre nous dans l’industrie tentent de plus en plus de résoudre est de savoir comment mieux gérer cette volatilité. Nous ne pouvons pas nécessairement l’éliminer sans perdre le rendement que nous tentons d’obtenir. D’autant plus que, puisque les Canadiens vivent plus longtemps, et que certains passent peut-être plus de 30 ans à la retraite, ils doivent faire durer leurs placements pendant de plus longues périodes. Dans de nombreux cas, cela pourrait impliquer la nécessité d’avoir un certain niveau d’exposition aux marchés financiers ou aux actions. Mais dans ce contexte, comment continuer à investir dans un portefeuille approprié et à gérer cette volatilité de façon unique à ce stade du cycle de vie des investisseurs?
James Rockwood [00:06:48] Je voulais simplement revenir rapidement aux risques liés à la séquence des rendements. Vous avez mentionné que le risque lié à la séquence des rendements peut en partie se manifester sous forme d’un impact démesuré si un événement de marché se produit plus tôt à la retraite. Pouvez-vous nous donner un exemple très rapidement?
Ian Filderman [00:07:01] Voyons les choses de cette façon. Il y a en fait deux composantes au risque lié à la séquence des rendements : le moment des retraits et l’ordre des rendements. Des rendements négatifs au début de la retraite alors que vous venez de commencer à retirer de l’argent peuvent faire chuter le portefeuille plus rapidement. Si vous retirez un certain montant d’argent par mois, c’est un peu l’opposé des achats périodiques par sommes fixes dont nous parlions tout à l’heure. Si le prix baisse, il faut plus de parts au moment du retrait pour réaliser le même montant en dollars au retrait. Et si les prix sont plus élevés, il faut moins de parts au moment du retrait pour obtenir le même montant de capital. Encore une fois, c’est un peu l’inverse de ce qui se produit en présence d’une certaine volatilité du marché pendant la phase d’accumulation. Ainsi, si cela se produit particulièrement tôt au cours de la séquence des rendements et qu’un événement présentant un risque de baisse important a lieu, il sera bien plus difficile de tirer le maximum de l’argent qui reste à cause du risque lié à la séquence des rendements, ainsi que de la façon dont un certain montant par mois est retiré pour financer le style de vie à la retraite et, selon des mathématiques de base, du nombre de parts qu’il faudra pour le permettre et faire en sorte que l’investisseur dispose du montant d’argent approprié.
James Rockwood [00:08:20] En effet, c’est tout à fait logique. C’est très apprécié. Je pense que c’est vraiment intéressant et j’ai l’impression que même si la retraite a toujours été une priorité et une partie complexe des conseils financiers et de la gestion du patrimoine, nous entrons maintenant dans une phase où les baby-boomers prennent leur retraite. C’est une situation de plus en plus fréquente à laquelle tous les conseillers devront faire face. À l’échelle à laquelle cela se produira et avec les nouveaux renseignements, la nouvelle technologie, des marchés beaucoup plus efficients et un accès beaucoup plus efficace à l’information financière que jamais, nous allons commencer à en apprendre beaucoup plus sur ce qui se passe à la retraite et quoi faire à ce sujet. Il est donc vraiment, vraiment important de parler des nouveaux types de risques et de choses comme la séquence des rendements. Et nous savons que la Canada Vie a lancé les Portefeuilles gérés en fonction du risque Canada Vie en novembre de l’an dernier. Ils ont donc presque un an. Pouvez-vous nous en donner un très bref aperçu?
Ian Filderman [00:09:15] Bien sûr, et je vais essayer d’être bref. Je devrais commencer par dire que nous parlons des fonds et d’une solution. À toutes les personnes qui nous écoutent à la Canada Vie, sachez que nous croyons fermement à la valeur des conseils financiers et de la collaboration avec un conseiller. Nous encourageons fortement les investisseurs à en bénéficier, mais nous tenons aussi à dire que le contenu de notre discussion sur ce sujet n’est pas nécessairement approprié à tout l’auditoire. Il est très important de faire vos devoirs si vous envisagez les choses en tant qu’investisseur ou de travailler avec un conseiller qui peut vous aider à savoir si cette solution ou tout autre placement est vraiment approprié pour vous. Cela dit, nous avons lancé les Portefeuilles gérés en fonction du risque Canada Vie, comme vous l’avez dit, il y a environ un an. Ils sont vraiment conçus pour être utilisés en tenant compte du risque, tout en offrant un potentiel de croissance des placements au fil du temps. Il s’agit d’une série de trois portefeuilles offerts sous forme de fonds communs de placement et de fonds distincts. Ainsi, quelle que soit la façon dont les investisseurs et les conseillers travaillent ensemble, ils sont accessibles dans ces deux formats. Ils ont été conçus pour aider à faire fructifier l’épargne d’une manière beaucoup plus stable et aider les investisseurs à le faire sans passer la nuit à trop se préoccuper des fluctuations de la valeur de leurs placements. C’est possible grâce à une solide diversification, à une exposition à des stratégies d’actions à faible volatilité choisies avec soin et des catégories d’actifs alternatifs, et à l’utilisation de stratégies spécialisées de gestion des risques plus sophistiquées. La nature unique de ces portefeuilles vient du fait qu’ils vont vraiment au-delà de la diversification traditionnelle que l’on trouve habituellement dans de nombreux fonds équilibrés, et là est vraiment la clé. Les fonds équilibrés sont excellents pour la gestion des risques et du rendement. Ils ont été créés parce que l’objectif sur lequel nous sommes axés est la gestion de la volatilité à la baisse. La gestion de cette volatilité élevée au fil du temps consiste à aller au-delà de la diversification traditionnelle par catégorie d’actif et par titre pour gérer ces risques particuliers.
James Rockwood [00:11:26] Les Portefeuilles gérés en fonction du risque se comporteront-ils différemment des fonds équilibrés traditionnels? J’aimerais en savoir un peu plus sur la gestion du risque de baisse.
Ian Filderman [00:11:36] Nous parlions tout à l’heure du risque et du rendement comme étant les deux côtés de la même médaille, et l’un va vraiment avec l’autre. L’idée derrière ces portefeuilles, c’est qu’ils sont destinés à fournir une exposition au fil du temps tout en permettant la croissance, mais aussi à gérer une partie du risque de baisse un peu mieux que le ferait un fonds équilibré traditionnel. Il s’agit de rendre les portefeuilles plus résilients, pour ainsi dire, dans le type de contexte difficile que nous connaissons. Dans ce contexte, les banques centrales indiquent que les taux resteront bas pendant un certain temps, même si elles commencent à réduire les mesures de relance monétaire. Même si les taux augmentent à court terme, ils resteront historiquement très bas. Les tensions géopolitiques et la volatilité accrue sont parmi de nombreux éléments qui jouent un vrai rôle dans ce qui se passe, et les portefeuilles diversifiés à catégories d’actif multiples sont vraiment une excellente façon de commencer à gérer cette volatilité. Je pense que l’idée, encore une fois, est d’essayer de nous concentrer sur certaines techniques améliorées de gestion des risques et de tenter de réduire, dans la mesure du possible, une partie de cette volatilité élevée et de distinguer ces portefeuilles de cette façon. Ils ne conviendront pas à tous les investisseurs, surtout à ceux qui recherchent un potentiel de croissance plus important. Ce n’est pas nécessairement pas une solution pour de tels conseillers ou investisseurs et, encore une fois, chacun doit faire ce qui, au bout du compte, correspond à ses propres objectifs. Nous sommes d’avis que c’est un domaine où nous pouvons offrir une solide diversification et en faire une composante essentielle ou une composante d’un portefeuille global afin de gérer le risque et la volatilité pour les investisseurs.
James Rockwood [00:13:29] Vous avez mentionné qu’il s’agit de portefeuilles axés sur les résultats. Pouvez-vous nous décrire un peu ce résultat? S’agit-il d’un taux cible? S’agit-il d’un résultat précis?
Ian Filderman [00:13:40] Vous avez raison. Une approche axée sur les résultats pourrait signifier bien des choses différentes pour toutes sortes de personnes. Soyons clairs : il ne s’agit pas d’un portefeuille qui est simplement conçu pour dire « Allons-y, battons le marché et trouvons les meilleurs placements pour y arriver. » Le résultat que nous avions en tête lors de la conception de ces portefeuilles, c’était d’essayer de gérer le risque tout en offrant une partie du potentiel de croissance des placements associés à une combinaison d’actifs particulière.
James Rockwood [00:14:09] Je sais que nous avons beaucoup parlé du risque lié à la séquence des rendements, de la retraite, de l’importance de gérer le risque de baisse à l’approche de la retraite, ou pendant la retraite, et au cours de la phase de décaissement. Est-ce que ce sont surtout ces personnes-là qu’il faut essayer de cibler en tant que conseiller considérant sa clientèle? Est-il également question des gens qui ont une aversion particulièrement aiguë aux pertes? Lorsque j’examine ma clientèle, en tant que conseiller, comment déterminer les clients pour qui ces portefeuilles pourraient convenir et à qui je devrais les mentionner?
Ian Filderman [00:14:46] Oui, je pense que vous avez probablement mis le doigt sur les deux cas les plus importants d’utilisations possibles. Il y en a certainement d’autres, et loin de moi l’idée de dire à un conseiller : « Hé, voici les moments précis où vous devriez considérer la solution A pour un client. » Mais je pense qu’en général, ces deux catégories sont les principales. Ce sont les gens qui s’approchent de la retraite ou qui sont à la retraite qui doivent gérer le risque lié à la séquence des rendements et qui doivent gérer la volatilité à la baisse lorsqu’ils essaient de tirer un revenu. C’est certainement une situation où cela pourrait être logique. Un autre exemple correspond parfaitement à ce que vous avez mentionné : lorsqu’une personne a une forte aversion au risque et doit saisir une partie du potentiel de croissance des marchés au fil du temps. Mais pour ce faire, il faut pouvoir compter sur le réconfort et l’assurance associés à une stratégie conçue pour réduire la volatilité à la baisse, ou du moins qui tente de le faire, et permettre de garder ses placements plus longtemps.
James Rockwood [00:15:55] Parfait. C’est tout à fait logique. À ce sujet, et puisque nous parlons du fonctionnement de ces portefeuilles, quelles sont certaines des stratégies ou certains des avantages d’offrir des portefeuilles complets et d’utiliser des portefeuilles gérés plutôt que des fonds communs de placement individuels qui ne correspondent pas à une catégorie d’actif plus équilibrée ou mixte?
Ian Filderman [00:16:19] Je pense que cela tient en partie aux préférences et au temps que les conseillers et les investisseurs souhaitent consacrer à la gestion de toutes les parties mobiles d’un portefeuille. Il est certainement possible pour les conseillers ou les investisseurs de bâtir un portefeuille qui pourrait avoir des caractéristiques de ce genre, comme un portefeuille d’actifs multiples et de stratégies de placement. Beaucoup d’excellents conseillers le font tous les jours et avec succès. Il en va certainement de même pour certains investisseurs. La beauté d’une solution comme celle-ci, cependant, c’est qu’elle allège une partie de ce fardeau et permet en fait à un conseiller ou à des investisseurs d’embaucher une équipe professionnelle de gestion de portefeuille. Dans notre cas, ce travail est fait par Irish Life Investment Managers et, ailleurs, par d’autres gestionnaires d’actifs. Ces gestionnaires mettent quotidiennement l’accent sur une gestion axée sur l’atteinte des objectifs et, dans ce cas-ci, des résultats souhaités. Les deux approches peuvent donc certainement fonctionner et être logiques du point de vue d’un conseiller. Il y a deux vrais avantages à intégrer une solution comme celle-ci. L’une d’elles serait de tirer parti des capacités dont disposerait un gestionnaire institutionnel comme Irish Life Investment Managers. Le deuxième avantage est un gain de temps. Ne pas avoir à se concentrer autant sur les fluctuations de chaque élément individuel d’un portefeuille, à faire le rééquilibrage et à s’assurer que tout est au bon endroit, et pouvoir se pencher plutôt sur certains des autres éléments comme la planification financière, l’établissement d’objectifs et tous les différents atouts qu’apportent les conseillers à leurs clients. N’importe quelle approche peut fonctionner, mais nous sommes certainement d’avis qu’une telle solution peut créer un certain effet de levier pour les conseillers et les investisseurs sur plusieurs plans.
James Rockwood [00:18:12] À ce sujet, comment les conseillers peuvent-ils utiliser les Portefeuilles gérés en fonction du risque pour gérer leurs activités?
Ian Filderman [00:18:20] Vous savez, je pense que cela peut être fait de nombreuses manières et je suis convaincu que certains conseillers penseront à des façons qui ne nous sont peut-être pas venues à l’esprit. L’une des façons les plus courantes serait d’y avoir recours comme composante principale d’un portefeuille et, potentiellement, d’y joindre d’autres placements. Cela pourrait certainement être logique pour le bon client. Ils pourraient aussi servir de complément dans le cadre d’un portefeuille déjà existant et bien équilibré. Encore une fois, en raison de la façon dont ils sont conçus et des résultats qu’ils tentent d’obtenir, ces portefeuilles pourraient être un très bon facteur d’atténuation de la volatilité potentielle aux côtés d’autres composantes d’un portefeuille. Je pense que tout dépend du conseiller et de l’investisseur avec qui il travaille, et qu’il s’agit de comprendre quelle solution lui conviendrait le mieux. Je pense qu’il y a toute une gamme d’options qui pourraient être appropriées.
James Rockwood [00:19:13] Comment les Portefeuilles gérés en fonction du risque aideront-ils à composer avec l’incertitude du marché à long terme?
Ian Filderman [00:19:19] Il faut d’abord savoir qu’ils sont gérés activement. Il ne s’agit donc pas simplement d’un modèle établi avec des répartitions fixes qui ne changeront jamais. Je pense que c’est vraiment un point important. Vous savez, ces portefeuilles sont uniques d’une certaine manière, car ils vont au-delà de la diversification traditionnelle, comme nous en avons discuté. Donc oui, ils investissent dans des actions, dont nombreuses sont des stratégies d’actions à faible volatilité, des actions à dividendes, des stratégies à faible volatilité et à des obligations multisectorielles partout dans le monde. Ils ont une exposition directe à des actifs alternatifs, c’est-à-dire à des stratégies alternatives liquides. Ils bénéficient aussi d’une approche à gestionnaires multiples, ce qui veut dire qu’il ne s’agit pas d’investir avec un seul gestionnaire de placements ou une seule stratégie de placement. Enfin, ils regroupent des fonds gérés activement et des FNB passifs. Toutes ces combinaisons et composantes peuvent aussi être modifiées et adaptées au fil du temps par l’équipe de gestion de portefeuille qui s’en occupe. À mesure que les conditions du marché changent, nous pourrions passer d’un environnement de taux plus bas à un environnement de taux plus élevés et d’une volatilité accrue à une volatilité légèrement plus faible. Il pourrait y avoir une augmentation des rendements des actions par rapport aux obligations ou vice versa, et des titres étrangers par rapport à ceux du marché intérieur. Tous ces différents éléments peuvent entrer en jeu. Et je pense que c’est là, en fin de compte, qu’une stratégie comme celle-ci peut être utile. Elle est en constante évolution. Il ne s’agit pas simplement d’un ensemble statique de placements, mais d’une stratégie conçue pour fonctionner et s’adapter au fil du temps et en fonction des changements des conditions du marché.
James Rockwood [00:21:03] Ian, je pense que ces produits sont très judicieux. Je pense que l’on comprend bien pourquoi vous essayez de les cibler et pourquoi vous en avez fait le lancement dernièrement, compte tenu des enjeux futurs dont nous avons parlé en lien avec le risque lié à la séquence des rendements, de la protection contre la baisse, et de la volatilité du marché à l’heure actuelle. Il est clair que ces portefeuilles seront en mesure d’aider à combler une lacune dans le marché et pourraient être utilisés par des conseillers pour gérer leurs activités et aider leur propre clientèle qui commence à entrer dans la phase de décaissement. Ce sont selon moi des produits vraiment intéressants. Merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous en parler aujourd’hui. Je pense qu’il s’agit d’une nouvelle solution très intéressante et novatrice qui cible un problème, une situation ou un scénario qui va se présenter de plus en plus pour de nombreux Canadiens et Canadiennes qui approchent l’âge de la retraite.
Ian Filderman [00:21:52] Merci beaucoup.
James Rockwood [00:21:57] Au début de cet épisode, j’ai mentionné que la volatilité des marchés est normale. Qu’il s’agisse d’une action-mème ou d’une crise économique, il est essentiel d’aider les clients à composer avec l’insécurité qui découle de la volatilité. Rassurer les clients au bon moment est un rôle fondamental pour les conseillers. Être conscient du plan de gestion de patrimoine global de vos clients et de leur tolérance au risque, anticiper leurs sentiments et leur tendre la main lorsque les marchés fluctuent font tous partie de cette rassurance clé. Il faut donc discuter avec vos clients de leurs sentiments en lien avec la volatilité. Parler des fluctuations des marchés et des stratégies pour y faire face dès le départ est essentiel pour établir des relations. Vos clients vous remercieront. Cela vous permet également de leur montrer que vous vous souciez d’eux et que vous voulez savoir quand communiquer avec eux pour les rassurer. Encore une fois, j’aimerais remercier Ian d’avoir pris le temps de se joindre à nous aujourd’hui. J’aimerais aussi vous remercier de continuer à écouter l’émission. Nous serons de retour avec un nouvel épisode et un nouveau fonds à explorer dans deux semaines. Si vous aimez l’émission ou si vous avez appris quelque chose de nouveau, rendez-vous dans Apple Podcasts et donnez-nous une cote de cinq étoiles ainsi qu’une évaluation. Si vous n’êtes pas encore abonné, nous serions ravis que vous vous joigniez à nous. À la prochaine, à la frontière.
Si les investisseurs peuvent s’inquiéter de la volatilité des marchés, cela ne veut pas dire qu’investir doit être accablant – pour vous ou vos clients. Au cours de cet épisode du balado Frontière de la finance (Frontier of Finance), Ian Filderman, vice-président, Développement des produits, Solutions de gestion du patrimoine s’entretient, avec James Rockwood, fondateur et chef de la direction de CapIntel. Ils discutent de la façon dont les marchés en perpétuelle mouvance et un cycle de nouvelles en rafale ont exacerbé la volatilité à laquelle on s’attendrait habituellement des marchés des capitaux et des titres à revenu fixe. Dans cet environnement, il est encore plus difficile de comprendre, entre autres, les besoins, les objectifs et la tolérance au risque de vos clients.
Filderman et Rockwood s’expriment sur la façon dont le besoin accru de contrôler la volatilité joue sur la pratique de conseillers. À l’approche de l’anniversaire du lancement des portefeuilles gérés en fonction du risque de la Canada Vie, ils se penchent sur la façon dont les solutions gérées peuvent vous aider à gérer cette volatilité élevée et à résoudre efficacement des problèmes présentés par des clients. Les portefeuilles gérés en fonction du risque transcendent la diversification traditionnelle que l’on associe habituellement à de nombreux fonds équilibrés. En limitant les répercussions de la volatilité, vous pouvez aider les Canadiens à protéger leur épargne accumulée au prix de nombreux efforts tout en continuant à participer aux marchés pour atteindre leurs objectifs.
Ce média est uniquement disponible en anglais. Pour la traduction française, veuillez consulter la transcription.
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