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Par Gestion de placements Canada Vie | 24 avril 2023

En 2022, pour la première fois au Canada, le marché des obligations a affiché un rendement négatif pour une deuxième année consécutive. Ce revirement a laissé certains investisseurs perplexes, mais il est important de comprendre le rôle défensif que la catégorie d’actifs continue de jouer pour les aider à atteindre leurs objectifs financiers. 

Pour expliquer les tenants et les aboutissants des titres à revenu fixe, nous avons demandé à Janet Salter, vice-présidente et gestionnaire de portefeuille au sein du Groupe de solutions de portefeuille, de nous faire part de ses réflexions en tant que vétérante des stratégies actives et passives en matière de revenu fixe. .

« Les taux d’intérêt et la sensibilité d’une obligation aux fluctuations des taux d’intérêt sont les deux principaux facteurs d’augmentation du cours des obligations », explique-t-elle. En règle générale, une hausse des taux d’intérêt entraîne une baisse du cours des obligations et une baisse des taux d’intérêt entraîne une hausse du cours des obligations. « La majeure partie du cours du marché des obligations émises dans le public est touchée par les variations des taux d’intérêt nominaux », ajoute-t-elle. Ces taux d’intérêt nominaux comportent deux éléments – les taux d’intérêt réels et l’inflation prévue.  

Alors, pourquoi ce rare ralentissement s’est-il produit? « En règle générale, le revenu gagné permet d’atténuer les pertes attribuables à la baisse des prix, mais ce n’est pas le cas cette fois-ci », déclare-t-elle. Les banques centrales relevant rapidement les taux, les revenus obtenus tout au long de l’année n’ont pas pu compenser la perte de valeur des obligations. Mme Salter explique que la rapidité et l’ampleur des augmentations de taux d’intérêt ont le plus grand impact sur l’importance d’un ralentissement.

« Les taux d’intérêt réels sont influencés par la production potentielle de l’économie, la productivité de la main-d’œuvre, la démographie et la politique monétaire », explique Mme Salter. En général, lorsque l’économie se porte bien, les taux d’intérêt augmentent, ce qui fait baisser les cours des obligations.
 
Par contre, lorsque les perspectives économiques se détériorent, les banques centrales réduisent habituellement les taux du financement à un jour, ce qui fait augmenter les cours des obligations. « Au cours des dernières décennies, les économies avancées ont vu leur niveau de production et de productivité potentielles diminuer, ce qui a entraîné une baisse des taux d’intérêt réels », indique-t-elle.

La duration mesure la sensibilité du cours des obligations aux fluctuations des taux d’intérêt et est indiquée en années. « Plus la duration est élevée, plus les répercussions d’une variation des taux d’intérêt sur le cours de l’obligation sont importantes, toutes choses étant égales par ailleurs », ajoute-t-elle. 

Puisque les taux d’intérêt et les cours des obligations varient généralement en sens inverse, il est facile de reconnaître l’importance de cette mesure. Janet Salter a présenté un exemple simple : « Si une obligation a une durée de cinq ans et que le taux d’intérêt visant cette obligation baisse de 1 %, on peut s’attendre à ce que son cours augmente de 5 %. »

Le rendement total d’une obligation ne se limite pas à la variation du cours de l’obligation au fil du temps. Les rendements comprennent également les paiements des intérêts réguliers, appelés « paiements de coupons », ainsi que les intérêts courus depuis le dernier paiement. En règle générale, ces paiements de coupons sont généralement effectués selon un calendrier fixé lors de l’émission de l’obligation. Dans le cas des marchés publics, il s’agit souvent d’une fréquence semestrielle.

Les investisseurs peuvent également ne pas être certains de la différence entre le rendement réel (exprimé en dollars) et le rendement potentiel (exprimé en pourcentage). « Si les taux d’intérêt restent inchangés, un investisseur peut s’attendre à obtenir le rendement de l’obligation pour cette période d’un an », a-t-elle expliqué. « Cependant, les taux ne restent jamais fixes. »

Le rendement d’une obligation détermine si l’obligation se négocie à rabais ou à prime par rapport à ce que l’émetteur a promis de payer à la date d’échéance de l’obligation, appelée valeur nominale. Il tient aussi compte du taux de paiement des coupons de l’obligation.

Les rendements des obligations sont très différents de ce qu’ils étaient il y a un an. « Le rendement actuel pour l’ensemble de l’indice des obligations canadiennes s’élève à environ 4 %. Nous n’avons pas connu un tel niveau des taux d’intérêt depuis plus de dix ans », affirme-t-elle. Mme Salter ajoute que le marché obligataire dispose ainsi d’un coussin de sécurité qui peut l’aider à faire face à une légère augmentation des taux à long terme. Il y a aussi le fait que toute baisse des taux pourrait entraîner des rendements plus élevés que ce que laisse supposer le rendement de 4 %. 

Il est habituel que le lien attendu entre les actions et les obligations soit rompu pendant les périodes de forte inflation. Les réactions du marché en 2022 ont été motivées par la hausse de l’inflation, l’incertitude accrue en ce qui a trait aux prix et le resserrement agressif des politiques monétaires mondiales. « Si certaines de ces incertitudes visant les marchés sont atténuées, nous nous attendons à ce que l’obligation reprenne son rôle habituel. 

En revoyant les principes de base avec vos clients, vous pouvez aider à éviter les malentendus quant au rôle central et défensif que les titres à revenu fixe jouent dans les portefeuilles. Pour obtenir plus de renseignements sur les fonds de la Canada VieMC avec portefeuilles gérés par Groupe de solutions de portefeuille, par exemple les fonds de répartition de l’actif à risque cible de la Canada Vie, communiquez avec votre équipe Ventes aux intermédiaires de la Canada Vie dès aujourd’hui.

Les opinions exprimées dans ce commentaire n’engagent que ce gestionnaire de placements à la date de publication et peuvent changer sans préavis. Ce commentaire n’est présenté qu’à titre d’information générale et n’a pas pour but d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des placements précis ni de fournir des conseils juridiques ou fiscaux.

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