Selon ILIM, il y a maintenant trois raisons d’envisager les obligations
Par Irish Life Investment Managers | 15 avril 2024
Publié initialement le 4 avril 2024
Selon le rapport Multi Asset 2024 Strategic Insights d’Irish Life Investment Managers (ILIM), les investisseurs peuvent s’attendre à ce que les obligations affichent de solides rendements au cours des prochaines années. Découvrez pourquoi elles offrent actuellement une occasion de placement intéressante et comment les taux de rendement élevés et le recul de l’inflation influencent cette tendance. Pour en savoir plus sur les fonds dont ILIM est le sous-conseiller, consultez ces listes de fonds communs de placement et de fonds distincts.
Cet article est destiné aux conseillers.
Après plusieurs années difficiles, et pour reprendre l’expression bien connue : Les obligations reprennent du service! Il y a maintenant trois raisons d’envisager les obligations, qui s’articulent autour des facteurs suivants :
- Taux de rendement élevés
- Attentes entourant une baisse des rendements
- Duration
Ce n’est peut-être pas un grand sujet de conversation au souper, mais l’exposition à des obligations à plus longue duration pourrait permettre d’améliorer la position offensive et défensive des portefeuilles multi-actifs.
Revenir de loin
Les obligations offrent actuellement une occasion de dégager de solides flux de revenus après le cycle de resserrement monétaire le plus énergique des 40 dernières années, les taux de rendement étant maintenant plus élevés que ceux qui ont prévalu en moyenne depuis 10 ans. Combinées au potentiel de gains en capital advenant un repli des taux, les obligations peuvent procurer aux investisseurs de solides rendements au cours des prochaines années.
Ces replis de taux pourraient survenir par suite de nouvelles baisses de l’inflation et d’un assouplissement conséquent des paramètres restrictifs de la politique monétaire actuelle des banques centrales. L’inflation a considérablement reculé par rapport à ses niveaux de 2022, alors qu’elle s’approchait de 10 %, et oscille autour des 3 % sur 12 mois à l’heure actuelle. Selon les prévisions, elle diminuera davantage cette année pour s’approcher de la cible de 2 % de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE). À moyen terme, l’application de l’intelligence artificielle pourrait également réduire considérablement les pressions inflationnistes grâce à une augmentation de la productivité et possiblement contribuer à une baisse des rendements obligataires.
Malgré le recul de l’inflation, la Fed et la BCE n’ont pas encore réduit les taux d’intérêt dans ce cycle. Puisque l’inflation devrait continuer de baisser vers la cible de 2 % des banques centrales en 2024, il est fort possible que la Fed et la BCE commencent à réduire les taux d’intérêt plus tard cette année. Il s’ensuivrait alors une baisse des taux obligataires à court et à moyen terme. Ces baisses de taux entraîneraient des gains en capital qui viendraient s’ajouter aux flux de revenus déjà attrayants qu’offrent les taux élevés.
On peut également argumenter que les risques d’une hausse de taux importante pourraient être limités au cours des prochaines années. En effet, les États-Unis et la zone euro affichent d’importants déficits budgétaires. Cela signifie que les taux devront rester assez bas pour assurer la viabilité de la dette. Par conséquent, il serait possible d’avoir recours à une « répression financière » qui permettrait aux banques centrales de plafonner les taux.
Duration avantageuse
La duration mesure la sensibilité du cours d’une obligation à un changement de taux donné. Plus la duration d’une obligation est longue, plus la fluctuation du cours est importante dans le cas d’une variation de rendement donnée.
L’échéance d’une obligation est étroitement liée à sa duration; les obligations à plus long terme ont donc tendance à avoir une duration plus longue. Lorsque les taux sont à la baisse, les obligations à duration plus longue peuvent voir leurs cours augmenter davantage et ainsi offrir des rendements plus élevés dans un contexte de rendements à la baisse.
Les taux de rendement élevés qui prévalent actuellement ont traditionnellement généré de solides rendements positifs à moyen terme, tant pour l’indice des obligations à plus de 5 ans de la zone euro que pour l’indice agrégé mondial. Les taux de rendement initiaux donnent une bonne idée des rendements futurs et les rendements actuels sont de 3,1 % et de 3,6 %, respectivement. Les obligations d’État sont également plus susceptibles d’offrir de solides rendements dans un contexte d’aversion au risque.
Ces obligations offrent traditionnellement une certaine protection, car elles sont considérées comme des valeurs refuges. Les rendements actuels étant élevés, ils offrent de la latitude si les taux devaient baisser en raison de l’instabilité des marchés. Par conséquent, au sein d’un portefeuille multi-actifs, les gains provenant d’obligations à duration longue peuvent plus efficacement contrer toute faiblesse économique et améliorer la préservation du capital.
La demande d’obligations devrait également être soutenue par les stratégies d’investissement guidé par le passif (IGP), qui sont très utilisées par les régimes de retraite à prestations déterminées. Les taux élevés des obligations qu’offre le marché pour les stratégies d’IGP favorisent l’augmentation des niveaux de couverture des portefeuilles. Invariablement, cela signifie que les régimes de retraite augmentent leurs placements en obligations. La vigueur des marchés boursiers et les rendements élevés ont également amélioré les niveaux de financement, ce qui a permis aux mandats de réduire les risques en vendant des actions et en achetant des obligations. Cela fait également augmenter la demande d’obligations. Ces facteurs devraient vraisemblablement offrir un soutien structurel aux obligations qui n’existait pas lorsque les taux étaient très bas.
Risques liés à la duration
La baisse des rendements obligataires comporte toutefois certains risques. À court terme, la résilience de l’économie américaine, les tensions persistantes au Moyen-Orient et les perturbations connexes dans la mer Rouge pourraient contribuer aux pressions inflationnistes.
Malgré le recul de l’inflation, les risques que l’inflation persiste ou même augmente à nouveau préoccupent au plus haut point les banques centrales, et pourraient les inciter à redoubler de prudence à l’égard d’une réduction des taux.
Il existe encore des risques que l’inflation augmente à moyen terme, compte tenu des tendances émergentes vers la démondialisation et la relocalisation des chaînes d’approvisionnement, ainsi que des préoccupations entourant la sécurité des approvisionnements après la pandémie, la guerre en Ukraine et la polarisation mondiale croissante. Les tendances démographiques dans de nombreux pays sont également appelées à réduire l’offre de main-d’œuvre, ce qui pourrait accroître le pouvoir de négociation des travailleurs et maintenir les pressions à la hausse sur les salaires et l’inflation. Dans un premier temps, les efforts de décarbonisation pourraient aussi accroître l’inflation. Enfin, en raison des déficits budgétaires élevés qui ont suivi la pandémie et du manque d’enthousiasme de l’électorat pour l’austérité, il est probable que les gouvernements continueront d’enregistrer d’importants déficits budgétaires. De tels facteurs pourraient également maintenir une pression à la hausse sur les rendements.
Derniers commentaires
Après la hausse des taux ces dernières années, les obligations constituent de nouveau une option intéressante pour les investisseurs. Des taux élevés, un recul de l’inflation et les réductions de taux probables en 2024 signifient que les actifs à revenu fixe offrent l’occasion d’obtenir des rendements élevés, assortis d’un solide portage et d’un potentiel de gains en capital advenant une baisse de taux. De plus, les taux élevés permettent aux obligations de mieux jouer leur rôle traditionnel d’instrument de couverture dans un contexte d’aversion au risque qu’elles ne l’ont fait après la grande crise financière. Prolonger la duration d’un portefeuille multi-actifs en profitant des taux actuels semble être une stratégie raisonnable que les investisseurs devraient sérieusement envisager à l’heure actuelle.
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