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Par Groupe de solutions de portefeuille | 14 novembre 2023

Le Groupe de solutions de portefeuille (GSP), une division de Gestion de placements Canada Vie limitée, propose un aperçu de la façon dont les principales catégories d’actif peuvent réagir lors d’un ralentissement économique et dont il positionne ses portefeuilles à l’heure actuelle.

Dans cet article :

Depuis plus d’un an, les économistes et les stratèges mettent en garde les investisseurs contre le risque d’un ralentissement ou d’une récession. Les signes avant-coureurs ont inclus des courbes de rendement inversées au Canada et aux États-Unis, le cycle des stocks aux États-Unis, la confiance des consommateurs et les indicateurs de l’indice des directeurs d’achat (PMI) de l’Institute of Supply Management (ISM). Des préoccupations connexes viennent s’ajouter à cette situation, l’accent étant mis de plus en plus sur les prix du pétrole, la volonté des institutions financières d’accorder des prêts et la capacité des consommateurs et des entreprises à supporter la hausse des coûts d’emprunt et de l’endettement. 

Toutefois, il y a aussi des signes plus encourageants, dont le faible taux de chômage, l’augmentation de la participation de la main-d’œuvre et les bénéfices du deuxième trimestre aux États-Unis qui ont dépassé les attentes. En règle générale, les rendements des marchés boursiers sont considérés comme un indicateur économique avancé et, tant au Canada qu’aux États-Unis, les rendements cumulatifs annuels restent positifs à l’aube du quatrième trimestre.

La hausse constante de l’inflation et l’augmentation subséquente des taux d’intérêt par les banques centrales du monde entier ont commencé à avoir une incidence sur les données économiques, notamment la croissance du produit intérieur brut, les bénéfices et les rendements obligataires. Nous croyons que le sommet de l’inflation a été atteint, mais la voie vers une baisse de l’inflation n’est pas claire, et la disparité des données soulève des questions sur la prochaine phase du cycle économique et sur la façon de positionner le mieux possible les portefeuilles de placements. Les scénarios potentiels de ralentissement économique, tels qu’un atterrissage en douceur, une récession plus importante et plus longue ou la stagflation (faible croissance économique, chômage élevé et inflation croissante), sont débattus par les experts à travers le monde.

Une des principales questions que se posent de nombreux investisseurs est la suivante : comment dois-je positionner mon portefeuille en cas de ralentissement? Nous croyons que la répartition stratégique de l’actif et la sélection des gestionnaires sont les principaux facteurs qui contribueront à la réussite, mais le contexte économique et l’orientation tactique ne peuvent et ne doivent pas être ignorés.

En période de ralentissement économique, le marché boursier et le marché des titres à revenu fixe ont tendance à suivre certaines tendances régulières.

En règle générale, les cours des actions subissent une pression à la baisse et une turbulence accrue. Les investisseurs s’attendent à une diminution des bénéfices de sociétés et à une pression sur les liquidités disponibles, sont généralement plus pessimistes et peuvent se départir d’actions pour éviter l’exposition au risque du marché. La volatilité des marchés a tendance à augmenter avec l’incertitude économique et les changements quant aux attentes des investisseurs. Les secteurs défensifs du marché qui proposent des produits et services essentiels, notamment des biens de consommation de base, des services d’intérêt public et des soins de santé, ont tendance à augmenter la résilience des portefeuilles. Les secteurs plus cycliques, tels que la consommation discrétionnaire et le secteur manufacturier, pourraient faire face à des défis plus importants.

Les marchés des titres à revenu fixe ont tendance à bien s’en tirer en période de ralentissement économique. Lorsque l’économie s’affaiblit, les banques centrales baissent généralement leur taux de financement à un jour pour stimuler l’économie. En même temps, la demande visant les obligations d’État augmente souvent, puisque les investisseurs recherchent des placements sûrs. Cela augmente le prix des obligations et réduit le rendement, ce qui génère des rendements positifs et s’ajoute au coupon visant l’obligation. Le rendement supplémentaire que les investisseurs exigent pour détenir des obligations de sociétés s’appelle l’écart de taux. En règle générale, les écarts de taux se creusent lorsque les données fondamentales sous-jacentes de la société faiblissent et que le risque lié au crédit augmente, ce qui entraîne un sous-rendement des obligations de sociétés par rapport aux obligations d’État.

Des catégories d’actifs alternatifs, par exemple les placements immobiliers et les instruments de crédit privé, permettent de diversifier les portefeuilles, de générer des revenus et de préserver le capital en cas de recul économique, mais elles peuvent varier considérablement en fonction de facteurs tels que le type d’actif, la situation géographique et l’approche de gestion. Plus importants encore, ces avantages liés à la diversification ne disparaissent pas en période de ralentissement économique. Puisque les produits alternatifs offrent un rendement qui affiche une faible corrélation avec les catégories d’actif traditionnelles, comme les actions et les obligations, ils constituent un outil intéressant pour améliorer la stabilité d’un portefeuille et en réduire la volatilité. 

Les placements immobiliers et instruments de crédit privé prévoient souvent un flux régulier de revenu par l’entremise de revenus de location ou de paiements en intérêts, ce qui peut compenser les baisses visant d’autres sections d’un portefeuille. Les produits alternatifs peuvent aussi aider à préserver le capital d’un portefeuille, puisque les valeurs des biens immobiliers tendent à être moins volatiles que le cours des actions et que les investissements en instruments de crédit privés donnent souvent la priorité au remboursement du capital. 

La constitution et le positionnement du portefeuille dépendent de la répartition stratégique de l’actif et du positionnement tactique. Dans le contexte financier actuel et en raison d’un ralentissement possible, les mandats du GSP sont positionnés de façon tactique pour s’adapter à la conjoncture économique.

En raison de l’incertitude accrue quant à l’évolution de l’économie, nous avons, de façon générale, conservé une composition de l’actif neutre par rapport à l’indice de référence en ce qui concerne les actions et les obligations. En maintenant un équilibre entre deux catégories d’actifs, nous cherchons à atténuer les risques de pertes tout en préservant le potentiel de gains. 

Dans les portefeuilles d’actions, le positionnement demeure bien diversifié parmi les régions géographiques, les secteurs et les capitalisations boursières. Notamment, les portefeuilles affichaient une pondération plus faible en actions américaines, les niveaux d’évaluation aux États-Unis restant élevés par rapport aux niveaux historiques et à d’autres régions. Les ralentissements économiques coïncident souvent avec une réduction des dépenses de consommation et une baisse des bénéfices des entreprises. C’est pourquoi une exposition réduite aux actions américaines devrait protéger les portefeuilles de l’impact de ces évolutions défavorables.

Du point de vue du style, nous avons conservé notre approche neutre, sans privilégier la croissance ou la valeur. Cela nous permet d’obtenir des rendements de titres de valeur produisant des dividendes, dont la valeur est généralement moins élevée, ainsi que d’entreprises qui peuvent continuer à accélérer la croissance de leurs bénéfices malgré la situation économique. 

Dans les portefeuilles à revenu fixe, nous avons une exposition diversifiée par type de crédit et par région sur toute le courbe de rendement. Nos efforts sont soutenus par la gestion active des gestionnaires de placements qui gèrent les fonds sous-jacents. Ces gestionnaires offrent une expertise unique pour assurer un positionnement tactique de la durée du portefeuille et une exposition au crédit basée sur les perspectives du marché. Malgré le risque visant les écarts de taux des obligations de sociétés, ces dernières offrent toujours un taux de rendement intéressant. En effectuant une surpondération des obligations de sociétés et des fonds de crédit privé, nous visons à obtenir des rendements plus élevés tout en gérant prudemment le risque de crédit.

Nos portefeuilles ajoutent une valeur grâce à une répartition stratégique des actifs, à une sélection rigoureuse des gestionnaires, à des orientations tactiques et à la gestion active des gestionnaires sous-jacents. Notre approche actuelle quant à la répartition d’actifs, à la gestion du risque et à la production de rendement fait des portefeuilles gérés par GSP une option fort intéressante pour les investisseurs qui cherchent à gérer leurs actifs tout au long d’un cycle économique. Alors que les conditions économiques évoluent en dents de scie, nos portefeuilles sont conçus pour résister aux complexités actuelles et offrir des rendements solides rajustés en fonction du risque.

Ces commentaires sont l’expression de l’opinion du Groupe de solutions de portefeuille en date du 13 octobre 2023 et sont susceptibles d’être modifiés sans préavis. Ce commentaire n’est présenté qu’à titre d’information générale et n’a pas pour but d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement précis, ni de fournir des conseils juridiques ou fiscaux.

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