Par Beutel Goodman | 29 juin 2021
Description : Un homme en complet traverse l’entrée d’un bureau et s’arrête à la réception. Une musique entraînante est diffusée en fond sonore pendant toute la durée de la vidéo.Rui est assis dans un bureau avec un mur de verre derrière lui. Des écrans d’ordinateur sont visibles à l’arrière-plan.
Rui Cardoso : Je m’appelle Rui Cardoso. Je suis gestionnaire de portefeuille chez Beutel Goodman, où je suis aussi membre de l’équipe d’analystes qui supervise les investissements américains et mondiaux.
Description : Une bannière s’affiche disant Rui Cardoso, MBA, CFA. Vice-président, Actions américaines et mondiales, Beutel, Goodman & Compagnie Ltée. Fonds d’actions américaines.
Rui Cardoso : La société Beutel Goodman a été fondée en 1967, donc il y a plus de 50 ans. Avec plus de 40 milliards d’actifs gérés, nous sommes très bien établis dans la gestion de titres à revenu fixe, d’actions canadiennes et d’actions mondiales. Notre équipe de gestionnaires de placements jouit d’une très grande expérience, de plus de 14 ans en moyenne.
Description: Une bannière s’affiche disant Qu’est-ce qui rend Beutel Goodman unique?
Rui Cardoso : Une particularité de Beutel Goodman est que personne n’y est promu au-delà du poste d’analyste. Alors même si nous sommes gestionnaires de fonds différents et que nous avons des fonctions différentes, nous passons le plus clair de notre temps à analyser des sociétés, donc en tant qu’analystes.
Description : Une bannière s’affiche disant Qu’est-ce qui vous distingue?
Rui Cardoso : Nous approche de placement est unique. Ce qui nous distingue surtout, c’est la mentalité que nous adoptons au départ. Nous cherchons à détenir de 25 à 30 bijoux d’entreprises, que nous pourrons toujours conserver. C’est très libérateur. Peu importe si un titre ne fait pas partie de nos avoirs. On se consacre seulement sur nos 25 à 30 titres choisis. Notre raisonnement est simple : si nous avons raison pour la majorité de ces titres et que le reste d’entre eux affichent des pertes limitées, on procure de très bons résultats aux détenteurs de parts à long terme. Nos portefeuilles le démontrent très bien au fil du temps.
Description : Une bannière s’affiche disant Parlez-nous de l’accent que vous mettez sur la protection contre le risque de baisse.
Rui Cardoso : Pour nous, de Beutel Goodman, la préservation du capital est cruciale. Et ce n’est pas là qu’un slogan : ça teinte tout ce que nous faisons. Quand nous faisons un nouveau placement, par exemple, nous déterminons des cibles de hausse et de baisse. Et nous passons plus de temps à définir le potentiel de baisse du cours d’une action que son potentiel de hausse. La plupart des autres gestionnaires font l’inverse. Par exemple, s’ils repèrent une occasion de placement avec un potentiel de hausse de 30 %, ils sont très heureux. De notre côté, si on constate que cette hausse potentielle de 30 % s’accompagne d’une baisse potentielle de 30 %, le placement ne nous intéresse pas. Nous exigeons un potentiel de hausse de 50 % pour intégrer un nouveau titre à un portefeuille Beutel.
Description : Une bannière s’affiche disant Décrivez votre univers de placement.
Rui Cardoso : Notre univers de placement est donc très ample tout en étant fortement axé sur les sociétés de grande qualité produisant d’excellents rendements, ayant un bilan prudent et dont la direction agit dans l’intérêt des actionnaires. Des flux de trésorerie disponibles durables sont aussi essentiels à nos yeux, si bien que nous n’avons pas peur des sociétés cycliques, du moment qu’elles peuvent produire des flux de trésorerie très robustes. Ce sont là les principales caractéristiques sur lesquelles nous nous concentrons. L’ensemble du marché peut être assez imposant, mais on arrive à le restreindre à environ 200 titres méritant qu’on envisage de les intégrer à nos portefeuilles.
Description : Une bannière s’affiche disant Comment repérez-vous les entreprises dans lesquelles investir?
Rui Cardoso : Nous utilisons divers moyens pour filtrer ces titres et déterminer quels sont les meilleurs pour nos portefeuilles. L’un de ces moyens est de rencontrer les dirigeants des sociétés qui visitent notre ville ou de participer à des conférences. Nous faisons aussi du filtrage quantitatif, en examinant des éléments comme le rendement des flux de trésorerie disponibles, la vigueur du bilan, la durabilité des flux de trésorerie disponibles et des rendements.
Description : Un écran d’ordinateur paraît qui affiche les informations du Bloomberg Terminal avec des données de référence.
Rui Cardoso: Mais ce qui est plus important encore, nous utilisons notre expérience.
Description : Rui paraît à l’écran dans son bureau.
Rui Cardoso : Notre équipe est très forte sur ce point, puisque ses membres comptent environ 15 ans d’expérience en moyenne. Nous connaissons très bien les entreprises du marché. Il s’agit ensuite d’être patients et rigoureux, d’attendre l’occasion d’acheter ces titres et de les intégrer au portefeuille quand nous trouvons la marge de sécurité suffisante quant au risque de baisse.
Description : Une bannière s’affiche disant Comment un titre est-il ajouté au portefeuille?
Rui Cardoso : Pour ce qui est de la façon dont un titre se retrouve dans le portefeuille, disons que c’est un processus très fastidieux, et c’est voulu. Les taux de rendement minimal que nous appliquons pour intégrer un titre sont très élevés. La première étape est amorcée quand un membre de l’équipe formule une idée sous forme de feuillet, dont nous discutons deux ou trois jours plus tard. N’importe qui à la réunion peut opposer son veto au titre envisagé. Il faut donc que tout le monde décide unanimement que l’idée passe à la prochaine étape. Si c’est le cas, l’analyste consacrera deux ou trois mois à examiner à fond l’industrie, la société, ses données financières et son évaluation, pour ensuite produire un rapport détaillé. La troisième étape veut ensuite que le rapport soit présenté au comité de placement. Une fois que le titre a franchi les trois étapes avec succès, il est jugé digne de faire partir d’un portefeuille Beutel.
Description : Une bannière de texte apparaît indiquant Comment décidez-vous de vendre une action ?
Rui Cardoso : Une fois que le titre est dans un portefeuille, la prochaine partie du processus a trait à notre gestion des pondérations. Si le titre fonctionne bien et que tout va comme prévu, il atteindra notre cours cible au cours d’une période de trois ans. Une fois que ce sera chose faite, nous vendrons automatiquement un tiers de la position, et le produit de la vente sera recyclé en nouvelles idées, et le cours de l’action sera revu en conséquence. Et si l’action comporte encore un bon potentiel de hausse, nous conserverons probablement notre position. Autrement, nous liquiderons les deux autres tiers.
Même chose à la baisse. Nous tentons vraiment de retirer l’émotion des décisions. Donc si un titre recule, un membre de l’équipe mènera un examen indépendant et formulera une nouvelle recommandation : devons-nous vendre le reste de la position? La conserver ou encore la majorer, s’il y a encore un excellent potentiel de hausse... et si le problème semble plutôt une affaire d’émotions que de données fondamentales. Mais notre taux de roulement est d’environ 25 %, alors nous cherchons quatre ou cinq bijoux de titres par année. Certaines années, on n’ajoutera que deux titres – comme c’était le cas il y a deux ou trois ans –, et d’autres, c’est plutôt sept ou huit actions qui s’ajoutent au portefeuille. Ça dépend vraiment de la dynamique du marché.
Description : Une bannière de texte s'affiche indiquant Qu'est-ce que le risque signifie pour vous ?
Rui Cardoso : Le risque est absolu pour nous : il représente une perte de capital permanente. Nous sommes donc fortement axés sur l’atténuation des risques au niveau du titre même. Selon nous, la meilleure façon de contrôler le risque est de connaître les titres qu’on détient et de savoir ce qu’ils valent. Donc si nous prenons un portefeuille de 25 bijoux de titres, chacun avec un potentiel de baisse limité, les caractéristiques de risque de notre portefeuille sont bien meilleures que dans le marché élargi, qui comporte des actions très chères, qui paraissent chères. Probablement aussi des actions bon marché qui sont tout de même chères parce qu’elles ne sont pas de bonnes sociétés à nos yeux. Et si nous gérons les risques au niveau du titre même, l’ensemble du portefeuille aura d’excellentes caractéristiques de risque également.
Description: Rui et un collègue traversent le bureau et s'arrêtent pour parler.
Rui Cardoso : Nous veillons à ce que seules les meilleures idées de titres soient retenues pour tout portefeuille Beutel. C’est donc dire que nous passons en revue un grand nombre d’idées. Si une idée ne nous semble pas assez bonne, nous pouvons passer à la prochaine, en raison de notre degré de concentration et de nos exigences élevées.
Description : Rui et son collègue sortent de l'écran.
Description : Le logo de la Canada-Vie apparaît à l'écran.
Description : Le texte apparaît à l'écran indiquant Les opinions exprimées dans cette vidéo sont celles du présentateur et ne sont pas nécessairement celles de la Canada Vie ni de toute autre partie. Cette vidéo ne vise aucunement à fournir des conseils juridiques, fiscaux ou financiers. Canada Vie et le symbole social sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie.
Rencontrez Rui Cardoso, directeur général, Actions américaines et internationales chez Beutel Goodman. Depuis sa création en 1967, Beutel Goodman s’est imposée dans le domaine des titres à revenu fixe et des actions canadiennes, mondiales et américaines. M. Cardoso explique pourquoi la préservation du capital n’est pas seulement un slogan chez Beutel, mais qu’elle fait partie intégrante de toutes ses activités. Il explique comment l’entreprise sélectionne 25 à 30 sociétés de haute qualité en se basant sur une perspective à long terme et en mettant l’accent sur la gestion des risques.
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