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Par C WorldWide Asset Management | 14 novembre 2022
Bo Knudsen, directeur général et gestionnaire de portefeuille

Dans cet article, C WorldWide Asset Management répond à cinq questions clés sur le processus de l’équipe. Un processus de recherche et de sélection plus qualitatif aide l’équipe à comprendre en profondeur les occasions, ce qui peut se traduire par un portefeuille plus différencié qui ne suit pas l’indice de référence. Lisez la suite pour savoir pourquoi l’équipe remet en question les conventions du secteur lorsque cela est nécessaire pour cette approche concentrée, à laquelle les clients peuvent avoir accès par l’intermédiaire du Fonds concentré d’actions internationales Parcours Canada Vie.

Le présent document traite de cinq questions clés que nous posent habituellement les professionnels qui évaluent notre approche de placement – notre objectif est de fournir ce qui pourrait être considéré comme de mauvaises réponses pour ce que nous jugeons être les bonnes raisons.

Les cinq questions sont les suivantes :

Les placements sont souvent idiosyncrasiques et sont toujours nuancés lorsqu’ils sont bien exécutés. Nous recommandons aux professionnels qui évaluent, embauchent et surveillent les gestionnaires d’actions de réunir les grandes lignes des questions et des critères afin de comprendre les détails de A à Z qui sous-tendent la création du portefeuille que chaque gestionnaire offre. Depuis plus de trois décennies, nous avons présenté notre approche, ainsi que la profondeur et la perspective collectives de ces questions, qui se sont multipliées. Nous quittons souvent les réunions avec des clients potentiels et des consultants en nous disant que ce serait une bonne chose qu’ils nous accompagnent. Certaines questions sont contextuelles, en ce sens que les réponses du gestionnaire doivent logiquement s’harmoniser les unes sur les autres. Pourtant, de nombreuses questions sont des conventions perpétuelles du secteur.

Elles sont relativement claires en ce qui concerne les bonnes et les mauvaises réponses. Notre écosystème professionnel a codifié certaines attentes précises qui permettent à un gestionnaire de réussir ou d’échouer au test décisif du « bon candidat ». Le problème, selon nous, c’est que bon nombre de ces questions sont formulées dans une optique particulière, parfois avec un état d’esprit académique ou quantitatif, et ne peuvent être appliquées uniformément à l’évaluation de tous les gestionnaires.

Le présent article traite de cinq questions qui correspondent à la description ci-dessus – notre objectif est de fournir ce qui pourrait être considéré comme de mauvaises réponses pour ce que nous jugeons être les bonnes raisons.

Question 1 : Avez-vous un processus reproductible?

Nous répondons « oui », même si nous n’avons jamais entièrement compris ce que la question implique dans le contexte d’une méthode de sélection active des titres axée sur la qualité.

Nous avons un groupe de principes fondamentaux qui dictent notre façon de penser et d’investir :

  • Mettre constamment l’accent sur le fait de disposer de membres passionnés de l’équipe qui travaillent fort et collaborent en synergie
  • Chercher à détenir des titres de sociétés de qualité. Définir la qualité comme la durabilité prospective de la croissance des flux de trésorerie et des bénéfices
  • Mettre l’accent sur la durabilité de la croissance plutôt que sur son ampleur
  • Investir avec conviction. Nos portefeuilles mondiaux représentent une concurrence constante pour le capital – un entrant pour un sortant dans le cadre d’un « maximum de 30 meilleurs titres dans le monde »
  • Intégrer les tendances et les thèmes dans la sélection des titres
  • Faire preuve de discernement avec les données. Prioriser les connaissances durables plutôt que le bruit
  • Adopter pleinement le passage du temps et de l’horizon de placement comme facteur clé de la capitalisation
  • Diversifier de manière efficace les placements macroéconomiques et microéconomiques, tout en comprenant que le principal contrôle du risque consiste à comprendre chacune des entreprises

L’une de nos principales forces est la reconnaissance du fait que toutes les entreprises sont différentes. Nous n’assimilons pas un processus de placement au mode de fonctionnement d’un « convoyeur ». Ce qui constitue la durabilité de la croissance d’une entreprise n’est pas synonyme de durabilité pour toutes les sociétés. L’effet de halo est surestimé. Les occasions d’affaires et les risques sont propres à chaque entreprise. L’approche de recherche qualitative que nous privilégions est beaucoup plus créative et adaptable que stéréotypée et reproductible. L’histoire rime, mais ne se répète pas. Pour nous, la réussite en matière de placement est liée à notre vision à long terme.

Question 2 : Votre processus a-t-il changé au fil du temps?

Répondre par « non » est la réponse évidente. Nous reconnaissons que les clients potentiels considèrent les résultats passés comme des indicateurs de l’avenir et que les variations, selon leur ampleur, peuvent invalider la crédibilité des résultats passés. Nous savons également que nos portefeuilles sont généralement utilisés comme acteurs au sein de la mosaïque des gestionnaires d’actions et que nous sommes censés remplir le rôle pour lequel nous avons été embauchés.

Pourtant, il est difficile pour nous d’imaginer qu’une activité qui demeure perpétuellement statique soit la mentalité privilégiée. Nous ne parlons pas d’un portefeuille qui effectue un changement spectaculaire – par exemple, en passant des sociétés de fabrication de produits métalliques à des sociétés de la biotechnologie. De même, les principes énoncés dans la question précédente nous accompagnent depuis le premier jour, et ce depuis plus de 30 ans. Toutefois, nous croyons que les changements définis comme des « mises à niveau ou des améliorations » sont essentiels pour qu’un gestionnaire excelle et que ces changements proviennent de deux sources distinctes :

1. De véritables changements à long terme dans les affaires, les marchés et les participants aux marchés

Voici deux exemples à long terme :

  • Au cours des années 1990, nous avons profité d’occasions que l’on pourrait qualifier d’arbitrage selon l’évaluation – nous avons trouvé une société de logiciels suédoise qui se négociait à des ratios à un chiffre et qui faisait essentiellement la même chose qu’une société de logiciels américaine qui se négociait à des ratios avoisinant 20. Nous étions l’un des rares gestionnaires véritablement mondiaux à l’époque, et compte tenu de l’augmentation du nombre de gestionnaires mondiaux, nous voyons rarement de telles occasions dans les années 2020. D’autres occasions se sont présentées, mais l’arbitrage selon l’évaluation à faible risque a plus ou moins disparu.
  • Comme notre société mondiale reconnaît de plus en plus l’importance de passer à une économie plus durable, au cours de la dernière décennie, nous avons intégré de plus en plus les critères ESG dans notre processus de recherche afin de saisir des occasions thématiques favorables et d’éviter les risques réciproques.

2. Étudier les erreurs du passé et tirer des conclusions sur la façon dont nous pouvons nous améliorer. Rien ne vaut l’expérience, ce qui rend très pertinent d’étudier et d’apprendre de ses expériences.

Voici deux exemples :

  • L’histoire nous enseigne qu’il faut être très prudent lorsqu’on investit dans des sociétés qui sont fortement détenues par le gouvernement. Cela est plus pertinent que jamais. Nous estimons que le risque lié à l’intervention du gouvernement dans l’ensemble des secteurs et des sociétés est beaucoup plus élevé que la normale et qu’il est pris en compte dans notre thème de placement « État omniprésent ».
  • Une autre dimension dont nous sommes de plus en plus conscients est l’importance d’attendre que les paramètres fondamentaux se concrétisent plutôt que d’investir en fonction de la nécessité d’une gratification instantanée. Il faut souvent beaucoup de temps pour que les données fondamentales transparaissent sur le marché boursier. La gratification instantanée devrait se trouver ailleurs.

Question 3 : Quels sont vos objectifs alpha?

Notre réponse courante est d’énoncer une statistique en pourcentage. Nous sommes convaincus que l’alpha de notre portefeuille est une coïncidence attendue. L’importance de l’indice de référence dans la construction du portefeuille varie selon les gestionnaires. Pour nous, l’indice de référence n’est pas pertinent – il ne s’agit que d’un point de référence pour communiquer aux clients les rendements relatifs potentiels.

Nos placements sont détenus en fonction d’une compréhension approfondie du droit de chaque société à gagner et de sa capacité et de sa durabilité en ce qui a trait à la capitalisation des flux de trésorerie. L’expansion des ratios est rarement la clé de notre scénario de placement. Néanmoins, nous cherchons à comprendre les raisons sous-jacentes pour lesquelles les ratios relatifs doivent être maintenus à long terme.

Nous sommes convaincus que notre approche et notre exécution se traduiront par un rendement supérieur à celui des placements non traditionnels à gestion passive accumulés et mesurés sur la plupart des horizons de placement. C’est notre raison d’être.

Pourtant, nous reconnaissons que cette approche de placement « pragmatique » peut s’écarter périodiquement des meneurs du marché. L’une de nos forces repose sur la rigueur exercée pour rester calmes, patients et résolus lorsque les marchés récompensent des segments qui ne font pas partie de notre univers de placement de base.

Question 4 : Quel est votre écart de suivi? Veuillez nous donner des détails au sujet de vos contrôles du risque. 

Nous sommes entièrement dans le camp qui « définit le risque comme la probabilité d’une perte permanente de capital ». Parfois, les demandeurs sont plus à l’aise avec les mesures quantifiables. Nos contrôles du risque sont beaucoup plus qualitatifs. L’écart de suivi est purement une conséquence de la construction du portefeuille plutôt que de l’ingénierie à rebours vers une cible.

Même si nous sommes concentrés et que nos balises ne sont pas alignées sur les pondérations de l’indice de référence, elles sont un facteur crucial d’humilité. Nous considérons la « diversification efficace » sur les plans de l’exposition macroéconomique et microéconomique comme un aspect clé de notre approche. Bien que cette pratique nous empêche de figurer dans le premier décile de notre groupe de pairs au cours des trimestres ou des périodes de 12 mois, elle réduit également le risque de nous voir figurer dans le quartile inférieur.

L’exactitude de nos recherches sur les sociétés et les conclusions qui en découlent à l’égard de chaque principe de placement constituent également un moyen principal de contrôler le risque. Elles intègrent des principes de base et des leçons bien acquises, dont les suivants :

  1. Nous reconnaissons que le cours d’un titre est une composante centrale de son potentiel de risque et de rendement. Pourtant, nous cherchons d’abord à trouver des titres de qualité et ensuite à éviter de payer trop cher. Selon nous, une analyse de la valeur actualisée des flux de trésorerie est un instrument assez brutal, et l’univers des entreprises est rempli de pièges liés à la valeur. Nous croyons qu’il est plus facile de contrôler le risque en évaluant avec diligence l’avenir d’une entreprise que d’établir l’évaluation actuelle.
  2. Un rempart n’est pas suffisant. La taille d’un rempart peut être moins importante que son tracé. Et la présence d’une marque comme rempart (p. ex., des marques de voitures respectées comme BMW et Mercedes-Benz) n’est pas nécessairement suffisante. Nous voulons que le rempart soit durable et fort.
  3. Une part actuelle de marché élevée dans le secteur des marchandises de pair avec la concurrence gouvernementale, ne garantit pas un rendement élevé du capital investi.

Même si nos statistiques sur la volatilité sont généralement semblables à celles des marchés, d’autres paramètres de risque, comme l’encaissement des baisses et le temps qu’il faut pour se remettre des baisses, indiquent une orientation défensive. Ce qui est plus important pour nous, mais moins évident à adopter pour certains auditoires, c’est la notion d’un risque conceptuel inférieur. Selon nous, mieux nous comprenons une entreprise et pouvons en projeter l’avenir, plus nous avons envie de faire partie du parcours de celle-ci vers son expansion au fil du temps. Nous préférons un bilan sain, car il offre souplesse et vigueur dans les périodes difficiles. Un bilan peu reluisant augmente le risque qu’une entreprise soit exploitée pour maximiser ses liquidités à court terme par les porteurs d’obligations au cours de ces périodes, sacrifiant ainsi des occasions stratégiques. Ces entreprises ont tendance à avoir un coût du capital moins élevé et un risque de défaillance moins élevé, et leurs prix sont souvent établis dans une perspective plus réaliste.

Notre aversion pour les actions de croissance audacieuses est un choix délibéré. Ce n’est pas que nous cherchons ouvertement à être à contre-courant en ne détenant pas certains des titres préférés du marché à l’heure actuelle. C’est parce que ces entreprises n’atteignent pas notre seuil de probabilité. Les entreprises situées à l’extrémité du spectre de la croissance font face à la concurrence la plus féroce, et bon nombre d’entre elles sont vulnérables à l’obsolescence technologique et à l’attention et au battage à court terme excessifs.

Question 5 : Quel est votre avantage?

Il s’agit d’une excellente question posée par 90 % de nos clients actuels et potentiels, comme il se doit. Nous n’aimons pas nécessairement beaucoup parler de nos capacités. Néanmoins, nous croyons qu’il est important d’avoir été établie en tant que société mondiale spécialisée de sélection de titres et d’avoir toujours gardé le cap. Le Nord est notre patrie, et la profondeur limitée des marchés boursiers scandinaves locaux nous a incités à adopter une approche généraliste véritablement mondiale dès le premier jour – de véritables chasseurs d’occasions à l’échelle mondiale. Notre philosophie de concurrence constante pour le capital est particulière. Et la culture axée sur les gens de C WorldWide qui s’est bâtie sur plus de 30 ans reflète ces facteurs permanents.

L’avantage réside dans la combinaison.

Enfin, notre obligation de servir avec ce que nous avons appris et avec ce dont nous pouvons contribuer est une force motrice pour nous. Avoir l’ambition de bâtir un gestionnaire d’actifs visant 100 ans d’existence est une source de motivation pour nous.

Nous approchons des quarante premières années d’existence et espérons sincèrement que ce document clarifiera notre approche en répondant à quelques-unes des questions classiques de notre secteur.

Nous vous remercions de votre temps et de votre intérêt.

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