Passer au contenu principal

Par Putnam Investments | 7 septembre 2022

Putnam Investments examine la question du revenu dans son ensemble, notamment en regardant comment les sociétés qui gèrent les rachats d’actions et les dividendes pourraient être une source de constance et de fiabilité. 

L’attrait, pour les investisseurs, des dividendes en actions se comprend aisément. En effet, les dividendes sont beaucoup plus fiables que les gains qui découlent de la fluctuation du prix des actions. Les sociétés s’engagent à verser un dividende trimestriel et elles s’affairent à respecter cet engagement. Les investisseurs aiment la stabilité des dividendes et leur fiabilité à très court terme.

Si les dividendes sont une bonne chose, des dividendes plus élevés sont-ils encore meilleurs? Pas nécessairement. Pour élaborer une bonne stratégie de placement, mieux vaut parfois replacer les dividendes dans le contexte plus large du revenu.

Il n’y a pas que par les dividendes que les sociétés récompensent leurs actionnaires.

Pensons aux rachats d’actions, par exemple. Les rachats ont pour effet de hausser le revenu par action. Un rachat réduit le nombre d’actions en circulation. Par la suite, si une société verse un montant équivalent au montant du dividende, le montant par action en dollars se trouve augmenté. En fait, des rondes successives de rachats peuvent se traduire par une hausse du revenu en dividendes pour les actionnaires, même si la société continue de verser le même montant en dividendes. Les sociétés qui adoptent cette pratique peuvent devenir des producteurs de revenu et revêtir un attrait encore plus grand que celles qui versent un dividende élevé.

Depuis les années 1990, de plus en plus de sociétés récompensent leurs actionnaires par des rachats d’actions plutôt que par le versement d’un dividende plus élevé. Parmi les grandes sociétés de l’indice de valeur Russell 1000, le ratio dividende/cours a reculé, mais le rendement total, qui comprend les dividendes et les rachats d’actions, a pour sa part augmenté.

Les rachats d’actions sont à la hausse depuis trente ans.

Rendements moyens pour les sociétés de l’indice Russell 1000

-

Ratio dividende/cours
Rendement de l’action
Rendement total
Années 1990
2,2 %
(0,2 %)
2,0 %
Années 2000
1,7 %
0,8 %
2,4 %
Années 2010
1,8 %
1,5 %
3,3 %


Source : Putnam. Les écarts dans la colonne de rendement total peuvent être attribuables à l’arrondissement des valeurs.

Outre les dividendes et les rachats d’actions, les sociétés peuvent également opter pour le réinvestissement pour assurer leur croissance. Une telle approche pourrait sembler inintéressante pour les investisseurs à l’affût de dividendes. Or, pour maintenir une politique de dividendes à long terme, les sociétés se doivent d’assurer la vigueur de leur bénéfice.

À la lumière de tout ce qui précède, l’élaboration d’une stratégie qui vise à obtenir un revenu de placements en actions ne se résume pas à dénicher les meilleurs ratios dividendes/cours.

Pour bien comprendre en quoi consiste un dividende, expliquons-le comme suit : ce qu’une société compte payer à ses investisseurs. Pour le marché, il s’agit là d’un signal fort. Cela dit, ce n’est pas une obligation, comme un paiement exigé sur la dette d’une société. En effet, les entreprises sont libres de réduire ou de suspendre leur dividende. En agissant de la sorte, elles ne violeraient aucun contrat. Cela ne constituerait pas un défaut de paiement. Par contre, dans presque tous les cas, le prix de l’action en souffrirait.

Une entreprise vise parfois trop haut dans l’espoir de verser un gros dividende et de maintenir l’intérêt des investisseurs pour son titre. Il faut de l’habileté et de la recherche afin de déterminer si un dividende est trop élevé. « En regardant de près les chiffres, vous êtes plus à même de savoir si le dividende est solide et même susceptible d’augmenter, explique Lauren DeMore, CFA, gestionnaire de portefeuille pour les stratégies de Putnam visant les sociétés de valeur à grande capitalisation et dont la tâche consiste à évaluer les sociétés tous les jours en étant à l’affût des multiples dimensions de la valeur. Sinon, vous pouvez avoir des doutes et simplement quitter la table. »

Quitter la table signifie peut-être éviter des déceptions, lesquelles sont un piège pour les investisseurs en dividendes. Mme DeMore affirme que les sociétés qui comptent payer le dividende le plus élevé sont les plus susceptibles de décevoir et poursuit en énumérant certaines conclusions des travaux de recherche de Putnam. « Si vous classez les grandes entreprises selon leur politique de distribution des dividendes, vous remarquerez que ce sont celles qui appartiennent à la tranche supérieure de 10 % qui affichent le plus haut taux de déception.

Vaut mieux se situer au milieu du peloton, ajoute Mme DeMore. Les sociétés qui se trouvent au milieu nous paraissent en bonne posture pour augmenter leur dividende. »

Darren Jaroch, CFA, qui gère deux stratégies de Putnam et travaille aux côtés de Mme DeMore, appelle cela la puissance du dividende : « Une société qui a la main haute en matière de dividendes, qui a une approche de gestion misant sur sa croissance future et qui voit les rachats d’actions de façon créative nous offre la constance et la fiabilité tant recherchées. 

Les investisseurs actifs évaluent le dividende dans un cadre qui lui permet de saisir le portrait financier global d’une société. Pour ce faire, ils doivent comprendre les finances de la société et la façon dont la haute direction en gère la trésorerie. Pour certaines entreprises, le versement d’un dividende pourrait être l’approche tout indiquée. Pour d’autres, il pourrait être préférable de réinvestir le bénéfice pour soutenir ou faire croître les activités. 

Un investisseur aguerri qui comprend les activités globales de l’entreprise ainsi que le secteur dans lequel elle évolue est tout à fait en mesure de comparer les intentions des sociétés ainsi que leur capacité à maintenir leur dividende.

Pour puiser un revenu des actions, trois facteurs sont à considérer : la proportion des revenus d’une société affectée au versement d’un dividende maintenant, les investissements qui permettront à la société de verser des dividendes plus tard, et ses plans pour le rachat d’actions. Les sociétés aptes à devenir des producteurs de revenu pour les actionnaires pourraient être les plus intéressantes à détenir. Une démarche qui mise sur de telles sociétés peut du coup faire ressortir celles qui affichent un profil de croissance plus robuste pour ce qui est du bénéfice et des revenus.

Revenus moyens, bénéfice et croissance des revenus, 1990 – 2021

-

Revenu
Bénéfice
Produit
Producteurs de revenu
40,5 %
22,5 %
11,6 %
Producteurs de dividendes
21 0 %
13,2 %
8,6 %


Source : Putnam. Les producteurs de revenu sont les titres de l’indice Russell 1000 qui figurent dans la moitié supérieure des sociétés pour ce qui est de la croissance totale des revenus et de la rentabilité sur cinq ans et qui versent un dividende annuel à un taux supérieur à 0,25 %. Les producteurs de dividendes élevés sont les titres de l’indice Russell 1000 qui figurent dans le quart supérieur des sociétés pour ce qui est du ratio dividende/cours. La notion de croissance des revenus englobe les dividendes et les rachats d’actions.

Les opinions exprimées dans ce commentaire n’engagent que ce gestionnaire de placements à la date de publication et peuvent changer sans préavis. Ce commentaire n’est présenté qu’à titre d’information générale et n’a pas pour but d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des placements précis ni de fournir des conseils juridiques ou fiscaux.

Ces fonds sont offerts par l’intermédiaire d’une police de fonds distincts établie par La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie ou en tant que fonds communs de placement gérés par Gestion de placements Canada Vie limitée et offerts exclusivement par l’entremise des Services d’investissement Quadrus ltée. Les placements dans des fonds communs de placement peuvent donner lieu à des commissions, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis. Leur valeur fluctue fréquemment et leur rendement passé n’est pas indicatif du rendement dans l’avenir. Une description des principales caractéristiques de la police de fonds distincts est présentée dans la notice explicative. Tout montant affecté à un fonds distinct est investi aux risques du propriétaire de la police et sa valeur peut augmenter ou diminuer.

Canada Vie et le symbole social, et Gestion de placements Canada Vie et le symbole social sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie.